Vous êtes un travailleur frontalier ? Tout comme les résidents suisses, vous pouvez très bien souscrire un 3ème pilier et profiter de ses nombreux avantages une fois à l’âge de la retraite. Ils peuvent aussi retirer leurs avoirs du contrat librement s’il s’agit du 3ème pilier A et sous conditions s’il s’agit du 3ème pilier B. Cependant, la somme retirée sera soumise à une taxe.
Les motifs de retrait anticipé du 3ème pilier A
Il existe plusieurs raisons qui poussent le travailleur frontalier à retirer plus tôt ses avoirs. S’il a souscrit un 3ème pilier A (3a ou lié) par exemple, il peut retirer son capital s’il quitte définitivement la Suisse. Il peut aussi effectuer des retraits anticipés pour financer la construction ou l’achat de sa résidence principale. Dans ce second cas, il lui est possible d’effectuer un retrait pour rembourser sa dette hypothécaire tous les 5 ans.
Il en est de même lorsqu’il est frappé d’une invalidité complète ou qu’il souhaite travailler en tant qu’indépendant. En même temps, il peut demander à toucher son capital 5 ans avant la retraite à condition que la totalité du capital ne lui soit remise que lors de son départ à la retraite selon la loi.
La taxation des retraits sur le 3ème pilier
Avant 2011, la loi restait floue concernant la taxation des retraits de la prévoyance suisse 2ème pilier et 3ème pilier effectués par les travailleurs frontaliers. En effet, il n’y avait aucun chiffre précis sur ce qu’il devrait payer en cas de retrait anticipé.
Mais grâce à l’instauration d’un taux d’imposition fixe par le sénat en 2011, tout retrait effectué par un travailleur frontalier sur 3ème pilier ou sur son 2ème pilier est imposé de 7,5 %. Cependant, un abattement de 10 % est accordé au travailleur, ce qui ramène le taux réel d’imposition des retraits à 6,75 %.
Alors, un conseil, pour tous vos projets de retraite ou de nantissement, n’oubliez pas de tenir compte de cette taxe afin d’éviter les mauvaises surprises.